BleedingTeenageHeart

One heart's story

Lundi 7 janvier 2013 à 19:46

J'en ai fais des conneries dans ma vie. Mais je ne suis pas comme ces personnes vaniteuses qui sans le moindre remord font du mal et l'oublie aussitôt. Je me sens mal, horriblement mal. Je me sens coupable et mauvaise. Quand je me regarde dans le miroir, je me dis: voilà la fille qui a fait ces choses, alors qu'avant je pouvais fièrement affirmer que j'étais une fille bien... Je regrette tellement que ça me ronge, je me demande comment j'ai pu? Pourquoi? Des fois je me moque des gens, je critique alors que j'en ai aucun droit, parce que je suis ce que je suis aujourd'hui, et plus ce dont n'était tant fière auparavant. J'avais un copain mais je le trouvais pas assez bien pour moi alors j'allais a droite et a gauche, je le trompais et devant lui je mentais, je faisais la gentille. Je deviens méchante tellement je me déteste. Tout ce que je vis aujourd'hui je le mérite peut-être après tout, je ne suis qu'une ordure.

Lundi 24 décembre 2012 à 11:58

 

Je ne cesse de le dire mais ces derniers temps ont été très durs. Je ne sais même pas quand tout ça prendra fin. Je suis condamnée à vivre un quotidien qui me ronge et me détruit pour les dix ans à venir, je crois pas que je puisse en guérir. Quand je dis à des amis, que mes parents se "disputent" ils pensent que ce ne sont que des disputes normales de couple mais ils ne se doutent pas de ce que c'est en fait. C'est de l'auto destruction. Mes parents ne se "disputent" pas juste, non, ils disent des choses horribles et ils insultent nos familles et nos grands-parents. Ma mère ne pense qu'à la religion, elle ne parle que du péché et de l'enfer. A chaque fois que j'aborde un sujet elle me dis des choses affeuses. Je dors à pein parce qu'il arrive qu'elle se lève en pleine nuit pour crier après mon père pour lui dire qu'il "marmonne des insules et des paroles satanniques dans son sommeil..." Comment veux-tu vivre dans un périple de ce type, 24h sur 24, ça ne s'arrête jamais, je crois que je vais devenir folle.


 

Dimanche 2 décembre 2012 à 19:26



Elle dit avoir beaucoup souffert, que les gens qui lui ont fait du mal sont des ordures, des salauds... qu'ils la harcelaient moralement etc mais je me demande alors pourquoi est-ce qu'elle se venge sur nous aujourd'hui, et sur moi aussi. J'étais de bonne humeur ce matin, plutôt heureuse même. J'avais passé le samedi avec ma meilleure amie à Paris, c'était bien. Les sarcasmes et plaintes constants de la maîtresse de maison ne m'atteignaient même pas, je ne les laissaient pas faire. Il a fallu que je lui face une remarque, une seule toute bête, on ne demande pas "ce qu'il fout" à quelqu'un aux toilettes, question de politesse mais elle n'a pas aimé, elle a tout détourné, j'avais tord, elle avait raison mais même pas sur le propos de base. Puis elle était partie, elle m'a critiqué, elle a tranquillement débité son venin, comme d'habitude. Depuis, je suis moins heureuse alors j'écris ici. Elle insulte mon père, sans arrêt, devant nous après elle insulte notre honneur aussi. Si elle me lisait, elle me traiterais de tous les noms, me transpercerais de toutes parts d'accusations de toutes sortes, jusqu'à parfois même sous entendre que je ne serais qu'une fille qui couche avec les garçons. C'est arrivé mais elle le dément après alors on ne sait pas ce qu'elle pense vraiment. Elle sourit un temps et nous arrose d'eau bouillante le temps suivant. Me dis qu'elle aime tous ses enfants, me traite de menteuse intéressée, perverse et malveillante après, implicitement. Elle parle tout le temps, jamais elle ne s'arrête. Elle parle encore et encore, critique, menace, accuse, crie, tout le temps. Nous, on attend.

Parfois je pense que je vais finir par sauter au dessus du balcon.

Mercredi 28 novembre 2012 à 16:22



Voilà mon premier article sur ce blog. C'est supposé être un évènement, non? Peut-être, mon frère dirait que oui et proposerait d'aller acheter de la bière pour rire. 
S'il fallait me trouver un surnom, ici, je ne sais pas ce que ce serait pour l'instant. Je suis compliquée, malheureuse, fatiguée, sans espoir ni envie. On pourrait dire que je suis morte mais que mon coeur a oublié de s'endormir avec moi. Je suis un pantin désarticulé au sourire figé. Devant moi, il y a une photo que mes yeux voient. Il y a une petite fille, il parait que c'est moi, et des gens qui me ressemblent, on appelle ça " famille ", une sorte d'assemblage parfois réussi, parfois raté. Les deux piliers de cette constructions soutiennent deux arbres, un petit et un grand, ils poussent très bien tous les deux. Au milieu d'eux, il y a une place vide, c'était la mienne. Ou je suis maintenant? Sous les piliers, ils me marchent dessus parce qu'ils m'ont oubliés. Ca fait mal mais si je m'en vais les arbres vont peut-être tomber. Les piliers s'agitent beaucoup car ils n'aiment pas être près l'un de l'autre. Je suis maintenant un pantin fissuré, mais ils ne l'ont pas remarqué. Alors je me dis que c'est sûrement ainsi que ce doit être; je suis peut-être venue au monde pour vivre comme ça, dépecée miette par miette. Il faut bien des malheureux pour qu'il y ait des heureux après tout. Pourtant, rien qu'une fois, juste une fois, j'aimerais rire pour de vrai comme à mes 7 ans.

Mais je n'arrive pas.

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